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7 avril 2020

Ghost in the shell 2017 Rupert Sanders

Evidemment, il manque le vertige de l'anime, qui lui s'appropriat le manga original (jamais eu envie de le lire), ramenée ici à une histoire complètement conne, (la méchante multinationale qui abuse trop quand même), là où Mamoru Oshii nous racontait la naissance et l'émancipation d'une nouvelle forme de conscience, pas moins (enfin je crois). La science fiction, qui était sujet de l'originale, est ici objet (c'est à dire ramenée aux gadgets). Quelques scènes ont beau être décalquées sur l'original, la musique aussi, rien n'y fait. Le plus troublant, c'est qu'en faisant de Scarlett Johansson un cyborg, il lui retire tout ce que son corps exprime habituellement, elle n'est plus la femme Scarlett Johansson, elle est juste le major, véhicule désincarné qui ne dit rien (du major Motoko Kusanagi, qui avait un nom en passant, émanait une conscience alerte et inquiète, une séduction froide). Il ne nous manque pas seulement la séduction dont ce corps est démuni, il nous manque le point de vue du Major sur ce monde (la déambulation dans la ville, la scène essentielle de l'anime). Bref, une grande entreprise de déminéralisation. J'ai dis aussi que c'était moche ? (vu en 2017-2018)

ghost in the shell

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