Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

flicklist

me

Publicité
19 juillet 2020

Anomalisa 2015 Duke Johnson, Charlie Kaufman

Drôle de film qui m'a laissé un peu déconcerté. Typiquement un film d'animation adulte, pour adulte, puisqu'il parle d'un mec complètement déprimé, et guère plus. Le film réussit à traduire les états émotionnels du gars par les images ; tous les "autres" ont le même visage et la même voix, les corps semblent être fait de pièces détachées. De même, quand notre bonhomme rencontre celle qui le sortira, l'espace d'une nuit, de sa dépression, elle aura un visage et une voix bien à elle...avant qu'au matin sa voix ne change et ressemblent aux autres. Mais il y a aussi des effets de mise en scène classique que l'animation rafraîchit. Là où le film déconcerte, donc, c'est qu'on commence avec ce mec au fond du trou, et qu'à la fin il y est toujours, on a donc pas ce parcours narratif habituel où quelque chose doit être résolu. A noter une scène intime assez réussie, qui aurait peut-être été ridicule dans un film live, et qui passe tout naturellement ici. Finalement ce gars ne serait-il pas juste sexuellement frustré jusqu'à la moelle. C'est dur, je sais. (vu en 2020)

anomalisa

Publicité
Publicité
19 juillet 2020

Les Desperados (The Desperadoes) 1943 Charles Vidor

Un bon petit western que celui-là. C'est du classique, et on a notre dose de chevauchée, de romance et de gunfights. Concis, les gunfights, tant mieux, parce que des gars qui s'arrosent cinq minutes c'est vite ennuyeux si ce n'est pas mis en scène par un spécialiste de la chose. Cette copie est un peu délavée il me semble, mais on peut quand même voir qu'il y a une très belle photo. Il y a aussi une pelleté de bons acteurs, mais c'est surtout le scénario, très intéressant et bien charpenté, qui fait qu'on passe un très bon moment. C'est dans les vielles casseroles... (vu en 2020)

desperados

18 juillet 2020

Le Privé (The Long goodbye) 1973 Robert Altman

Robert Altman adapte Chandler, et réussit un vrai film de privé. Je veux dire, il n'essait évidemment pas de "copier" ces films des années 40, il fait un vrai film d'Altman, on reconnaît immédiatement son style, ses longs plans au télé qui traînent, cadrant l'avant plan, puis s'attardant sur un détail à l'arrière plan, ses dialogues, ce ton décontracté. Pour autant, ça n'a rien de l'hommage, de l'exercice de style ou de la relecture, c'est très premier degré, sans artifice. Altman, sans renier son style, se fond sans problème dans le genre. Le film est superbe, notamment grâce à la photo de Vilmos Zsigmond. Elliot Gould, la nonchalance dans un costume de blues brothers, est magnifique. J'ai beaucoup pensé à The Big Lebowski, qui manifestement s'inspire de ce genre d'histoire, tant Jeffrey Lebowski et ce Philip Marlowe ont de points communs : complètement largués, ils courent après l'histoire tant bien que mal, puis résolvent le truc dans un éclair de lucidité inattendu. D'ailleurs, ils ont tous les deux leur scène de supermarché, de nuit, en début de film. On les imagine sans problème trinquer au bar du bowling. (vu en 2020)

privé

17 juillet 2020

La Belle de Saïgon (Red dust) 1932 Victor Fleming

Très chouette petit film sans prétention. On y voit un Clark Gable beau mec et viril en diable, entrepreneur raciste, quand même, plutôt porté sur la chose, quand même, mais équipé d'un sens moral qui, disons, ajoute une dimension à son personnage. La jungle de studio est exotique et moite, l'histoire est pas compliquée... Mais tout ça ne serait rien sans la présence de Jean Harlow (Vantine, sympa), plus blonde que blonde, sensuelle evidememnt, et qui a toutes les bonnes répliques, en plus. Elle est le négatif de Mary Astor, qui joue le jeu de la respectabilité mais cède bien vite aux avances  du Clark. (vu en 2020)

belle de saigon

17 juillet 2020

La Scandaleuse de Berlin (A foreign affair) 1948 Billy Wilder

Bien bien, du cynisme, de l'humour pas vraiment fin (Wilder  a un coté grossier assumé, je trouve), des dialogues qui percutent, des personnage qui se révèlent plus nuancés que ce que l'on croit au début, et la patronne Marlene Dietrich. Plus un film sur l'occupation américaine à Berlin, intéressant. (vu en 2020)

scandaleuse de berlin

Publicité
Publicité
17 juillet 2020

Bellamy 2009 Claude Chabrol

"Il y a toujours une autre histoire, il y a plus que ce que l'oeil peut saisir". Cette citation, apparaissant à la toute fin du film, sert très bien de grille de lecture à ce Bellamy, on pourrait d'ailleurs l'appliquer à n'importe quel autre film, maintenant que j'y pense. Il faut sans doute aller chercher dans les profondeurs de son scénario pour trouver de l'éclat à Bellamy. Chabrol, encore, coupe court à tout suspens, ce mec est-il sincère ou a-t'il mené tout le monde en bateau ? Peut importe, personne n'est clair là-dedans. Chabrol emballe ça tranquillement on va dire, c'est un film de vieux maître, une sombre farce. (vu en 2020)

Bellamy

15 juillet 2020

A Taxing woman (Marusa no onna) 1987 Juzo Itami

Pendant la première moitié, j'étais conquis. Voilà un chouette petit film japonais qui fleure bon les 80s, assez marrant, et surtout avec une héroïne fonceuse, incorruptible, petite, brune aux cheveux courts, irrésistible, alors evidemment... C'est sympa comme tout, mais c'est dommage que la deuxième partie fasse un peu du sur place, se répète, n'a pas un déroulement qui maintienne l'intérêt. (vu en 2020)

taxing woman

15 juillet 2020

L'Inspecteur de met à table (Lamb to the slaughter) 1958 Alfred Hitchcock

Ce court de la série Alfred Hitchcock présente est assez marrant (l'épouse qui tue son mari d'un coup de gigot congelé) et malicieux (elle sert le gigot à l'inspecteur et son équipe alors qu'il se demande pourquoi ils ne retrouvent pas l'arme du crime). Barbara Bel Geddes est très bien. Très chouette récréation. On ne quitte pas une femme sans dommage. (vu en 2020)

inspecteur se met à table

15 juillet 2020

Le sang des innocents (Non ho sonno) 2001 Dario Argento

On le sait depuis longtemps, mais ça fait toujours mal de le constater : Dario est tombé bien bas. Celui-là assez navrant, c'est mal joué, hormis Max Von Sydow qui s'en tire parce qu'il a du métier, et puis qu'est-ce que c'est moche. Il est facile, et tentant, d'imaginer la scène du tain s'il l'avait tourné dans ses grandes années. Comment un mec qui racontait ses histoires avec une esthétique si puissante, peut-il pondre quelque chose comme ça ? Je me dis que le manque de budget n'explique pas tout. J'ai mal pour lui, il doit être conscient d'être dans le caniveau, mais il continue, vaille que vaille. C'est assez touchant de le voir s'obstiner dans sa voie, celle de la peur, des pulsions criminelles, tout ça, sans le talent d'alors, mais avec une sincérité dont on ne saurait douter, une manière de rester fidèle à lui-même. Ses films dernière période ne sont pas bons, mais ils sont certainement âpres, durs, comme l'étaient aussi ses grands films, d'ailleurs. (vu en 2020)

non ho sonno

9 juillet 2020

Dementia 1955 John Parker

Apparemment le seul film de son auteur, et quel dommage ! J'ai vraiment adoré cette chose onirique, pas compliquée mais obscure, pas réaliste mais pas ouvertement bizarre comme... tu sais qui, ce récit qui n'obéit qu'à la logique du rêve, cette atmosphère d'irrésistible danger, cette héroïne si éloignée des types de femmes que l'on voit habituellement au cinoche (Adrienne Barrett, la secrétaire du réal !), l'absence de dialogues et cette superbe musique (George Antheil). Le gars est très doué, son film parait être un long rêve sorti d'un film de Buñuel. Ses images sont immédiatement parlantes, chaque plan expriment une idée. Surpris et conquis par ce film de plus d'un demi siècle, qui aurait pu être casse gueule mais qui est passionnant, mû par l'intuition, réalisé avec brio, qu'on sent sans compromis. (vu en 2020)

Dementia

9 juillet 2020

Godspeed (Yi lu shun feng) 2016 Mong-Hong Chung

Godspeed reprend les motifs du films de gangster et celui de l'homme ordinaire pris dans une affaire qui le dépasse et à laquelle il ne comprend rien. Pour essayer de le définir, je pourrais le comparer à certains films asiatiques du même genre, comme certains gangsters coréens, qui surenchérissent souvent un peu trop, ou au Lac aux Oies Sauvages, qui met en avant une forme radicale : Godspeed, c'est plutôt le bon dosage, comme un plat assaisoné avec une certaine délicatesse. Et c'est chouette de revoir Michael Hui, on se dit qu'il est quand même sacrément bon et on a envie de revoir ses comédies. (vu en 2020)

Godspeed

9 juillet 2020

Eraserhead 1977 David Lynch

Je n'ai jamais été trop pressé de voir ce film, bon c'est chose faite. Et j'ai vu ce à quoi je m'attendais : images et bande son fortes, univers anxiogène, le tout est très arty. Un film qu'on imagine projetté dans la salle d'un musée d'art contemporain. Ma limite, c'est que jamais on ne s'attache aux personnages, et donc au récit (vaut mieux pas s'attacher au bébé remarque...), a vrai dire on s'en balance une peu des misères d'Henry. Là où j'ai été étonné, c'est de voir que l'univers de Lynch est déjà là, les intérieurs louches, les motifs de la moquette, les branches d'arbres sur leur cône de terre, les longs silences entre les dialogues, l'électricité, etc. C'est pas gai, mais j'ai cru déceler un certain humour derrière tout ça (ou c'est moi ?). (vu en 2020)

eraserhead

9 juillet 2020

Ne croyez surtout pas que je hurle 2019 Frank Beauvais

C'est un rêve de spectateur : faire quelque chose, un film, à partir d'extraits des films qu'on enquille jours après jours. Devenir spectateur actif en quelque sorte. Pari tenu ici, grâce à deux bonnes idées : d'abord choisir des extraits inidentifiables, excluant visages d'acteurs ou scènes connus, et en greffant là-dessus un texte intime, à savoir le récit de la dépression du réalisateur. Ça pourrait être un autre texte, d'autres extraits, que ça n'aurait pas été vraiment différent, n'empêche que ça marche : ces images, vidées de leur identité, acquérant une seconde vie, en echo à ces mots de Beauvais, créent une drôle de poésie. Le texte est parfois agaçant, rejoignant ce qu'il dénonce, mais sincère.

ne croyez surtout pas

7 juillet 2020

Ghost world 2001 Terry Zwigoff

Adaptation exemplaire (la meilleure ?) d'un comics, Ghost World ne cache pas ses origines, gardant quelque chose des cases de Daniel Clowes (en y ajoutant la couleur, très réussies) ; la démarche et la gestuelle d'Enid et Rebecca, leurs traits, leur silhouette, mais aussi beaucoup de références à Robert Crumb, dont Zwigoff a consacrer un documentaire génial, Robert Crumb donc, dont on retrouve les manies voir même une ressemblance physique chez Seymour. C'est d'ailleurs Sophie Crumb qui signe les dessins du carnet de croquis d'Enid. Et sinon ? Bel équilibre entre humour, sensibilité et désespoir. La fin peut-être vu comme la rupture avec le monde de l'enfance, bien sûr, mais aussi, comme je l'avais lu à l'époque, comme le suicide d'Enid, bien vu. Un film chouchou. (vu en 2020)

 

ghost world

7 juillet 2020

Dodeskaden (Dodesukaden) 1970 Akira Kurosawa

La rigueur géométrique des Kurosawa précédent laisse ici la place à une véritable explosion de couleurs digne du peintre qu'il était. On voit bien qu'il veut maîtriser chaque ton. Ses couleurs expriment le sens de la scène et ne s'embarrassent pas de réalisme. Ses images sont extrêmement stylisées, de plus en plus frappantes à mesure que s'écoule le film, à la lisère du fantastique (ces ciels de peintre, ces peaux grises, bleues, vertes) comme si l'horreur du nucléaire avait contaminé la réalité. Une fois de plus, il met en scène un monde de misère en vase clos, brosse le portrait de ces damnés, de leur condition, égraine leur petites histoires. C'est bien avec ce film, et non avec Barberousse comme je le pensais, qu'il réussit ce qu'il avait manqué dans Les Bas-fonds (oui j'ai été traumatisé...). Il mélange habilement des petites scènes qui font sourire avec le drame le plus sordide, ne cherchant bien entendu pas à émouvoir, mais à toucher juste, et on se dit que le coeur de l'homme est bien trouble. Dans ses premiers films, il y avait toujours quelqu'un pour sortir la tête de l'eau, et s'il est toujours présent ici, il ne fait plus la différence. Kuro n'est donc pas un humaniste mais un pessimiste, Dodeskaden apparaît comme son film son film le plus coloré et le plus noir, comme si seulement l'art lui permettait de trouver sa place dans ce monde. (vu en 2020)

dodeskaden

7 juillet 2020

Heat 1995 Michael Mann

Après avoir vu Révélations et Heat, il me semble clair que Michael Mann est un styliste. Heat est un archétype de polar (gangsters très pros, flic pas moins, les pourris ont des sales gueules, les femmes sont divinement belles, l'histoire est cousue de fil blanc) et Man renouvelle ces poncifs par le style. Parmi les faiblesses, citons la romance de De Niro qu'on achèterais pas un balle, celle de Pacino, guère plus chère, le face à face tant attendu, assez décevant par ces dialogues peu inspirés (le vrai face à face a lieu pendant le casse avorté, chacun derrière ses intuitions et ses écrans vidéos). On comprend bien qu'ils devaient se rencontrer et qu'ils n'allaient pas se raconter leurs vacances, mais c'est quand même une scène qui devait donner et qui est foirée, je veux dire ; ce n'est pas celle que tu cites, tu ne vas pas enregistrer les dialogues pour les mettre dans une compile non ? A part ça, c'est minutieux, documenté, et le style est là : Los Angeles new look, plans au télé très coulé, musiquee planante, soleil froid (LA est souvent filmé dans une dominante chaude). La grosse scène vient au deux tiers, bien, très réussie elle, lisible, elle claque. Je me plaints pas mal mais je regarde ça assez content, c'est quand même pas dégueulasse. (vu en 2020)

heat

7 juillet 2020

The Deuce Saison 3

deuce

La dernière saison est très émouvante, et dans la continuité des précédentes. Cette façon de mêler les histoires de chacun, de garder ce même rythme quoi qu'il advienne (une conversation au bar ou un suicide dans une chambre d'hôtel sont amenés de la même façon), sans s'arrêter particulièrement sur les moments forts, ce respect pour le spectateur (pas des scène pour "l'acheter", pas de cliffhangers), cette qualité constante de production ou tout est traité avec la même attention, cette façon d'être pro sans que ça soit trop pro, chapeau, c'est excellent, immense, certainement une des meilleures séries de la décennie, en tout cas pour moi. Bon et ça raconte quoi ? Cette parenthèse entre l'ancien monde et le nôtre, et la naissance de la pornographie de masse. (vu en 2020)

 

7 juillet 2020

La Main au collet (To catch a thief) 1955 Alfred Hitchcock

Pas top, dénué de suspens, Cary Grant fait un peu pitié en retraité sur la côte d'azur (quelle dégaine ! On s'attend à voir surgir De Funes). Jolis paysages, jolis couleurs, mais bon... Allez, c'est pas déplaisant non plus, il y a Mme Feu sous la Glace (Grace Kelly), elle est même le seul intérêt du film : son baiser inattendu sur le seuil de sa chambre, l'escapade en voiture pied au plancher où elle domine voir terrifie son mâle, et la scène d'amour pendant les feux d'artifice, tellement suggestif que c'en est presque vulgaire. Presque. Sinon c'est assez décevant, je regrette d'avoir à le dire.  Cette débauche de couleurs (Elles sont assez moches ces nuits verdâtres) et de sexe (suggestif) sont assez De Palmesque, maintenant que j'y pense. (vu en 2020)

main au collet

7 juillet 2020

Fenêtre sur cour (Rear window) 1954 Alfred Hitchcock

C'est méga bien, c'est aussi le film le plus analysé, décortiqué, disséqué, interprété de l'Histoire, qui a donné lieu à tant de textes passionnants, que veux-tu que je dise, moi ? Du coup je suis sans mots. J'aime ce film depuis que je suis gamin, même si je n'y voyais bien sûr pas toutes ses lectures, sa symbolique (même maintenant, bref...), mais c'est le propre des grands réalisateurs, de faire des films divertissant et savant à la fois, n'est-ce pas ? Bref, à la revoyure, j'ai été surpris par ce plan de l'hélicoptère (j'ai rêvé ?), j'ai aimé cette lecture du mariage, et le fait que James Stewart ne tombe amoureux de Grace Kelly que quand elle passe de l'autre coté, qu'elle devient inaccessible, qu'il peut enfin l'observer avec ses jumelles, comme s'il ne la voyait pas avant ça. Le plan sur ses mains, quand elle montre la bague à son doigt, est magique. On y voit aussi un échange de baiser torride, et je ne me rappelais pas cette touchante tirade de la maîtresse du petit chien. Voilà. (vu en 2020)

fenetre sur cour

7 juillet 2020

Révélations (The Insider) 1999 Michael Mann

C'est bien la forme d'un film dossier, d'un de ces films où une poignée de personnes s'attaquent à bien plus gros que soit, avec moult menaces et intimidations etc. Il faut bien avouer qu'on n'y apprend pas grand chose (fumer tue, les chaînes TV sont des vendues, sans blagues ?), mais c'est pourtant passionnant, tant le style nous vend l'histoire. On est de suite captivé par ces plans majoritairement au télé, très mobiles, extrêmement élégants, par ce montage qui crée un flux hypnotique d'images et de nappes de sons, par cette caméra attentive qui colle aux visages. Bon, je calme ma joie et constate que Pacino fait un peu trop son numéro, même si on l'aime bien, que les petites victoires avec la musique qui va bien sont un peu clichées. Russel Crowe par contre est très bon, il arrive à nous mettre dans sa poche avec un perso pas vraiment sympa, faut dire que les galères qui lui tombent dessus force l'empathie. Et puis c'est toujours un plaisir de voir ces putains de grandes compagnies vaciller. (vu en 2020)

 

révélations

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité