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18 mars 2020

Les Affranchis (Goodfellas) 1990 Martin Scorcese

Les Affranchis, c'est un peu le film parfait, tout y est bon à tous les postes, montage, jeux, musique, scénario, tout ce que tu veux. Après, on peut trouver un paquet de film où tout est nickel, comme ça, mais celui-là casse la baraque, c'est du pur plaisir, un shoot (j'imagine, einh) ! Il y la passion et l'urgence de faire des films, il y l'art et l'entertainment. Et il y a cette façon de nous embarquer dans ce récit pied au plancher, sans jamais nous lâcher, jusqu'à la fin (2h30 quand même), en un geste ample et généreux. Cite-moi un film des années 1990, n'importe lequel, tu verras que, ah ouais, quand même, Les Affranchis est meilleur. Ce film n'est pas sage, Scorcese aime les beaux mouvement de caméra. Le plan séquence du Copacabana, ce n'est pas de l'épate, il traduit l'émerveillement, l'excitation que Karen éprouve à ce moment là, la frénésie du night-club à cette heure là, et cette impression de d'entrer dans le ventre de la bête. Épatant, mais pas ostentatoire, le film est comme ça, gigantesque, mais pas prétentieux. C'est le premier DVD que j'ai acheté, j'avais même pas de lecteur. Le meilleur film de gangster, (je le préfère au Parrain), le meilleur film de tous les t... bon je me calme. Un peu mon idée d'un orgasme cinematographique. (vu en 2017-2018)

Affranchis

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29 février 2020

The Duke of Burgundy (2015) Peter Strickland

Plus de deux ans après l'avoir vu, je ne sais toujours pas si j'ai aimé. C'est assez beau, dans le sens précieux, et cette histoire d'amour lesbien teinté de sado-masochisme devrait me plaire. Mais j'avoue qu'à part son esthétisme, je n'y vois pas grand chose. À aucun moment je ne sais où va le film, il n'y a pas vraiment d'enjeux, sinon de savoir si ce couple survivra aux désirs masochistes de l'une des deux. Un film sur le mystère féminin, comme le laisserait penser une des séquences vers la fin ? Doit-on apprécier la forme et basta ? J'ai l'impression que Peter Strickland me murmure quelque chose, mais je ne saisi pas si ce sont des mots, ou juste des sons. Me voilà bien avancé... (vu en 2017-2018)

duke of burgundy

29 février 2020

Assurance sur la mort (Double indemnity) 1944 Billy Wilder

Je ne me sens pas dire beaucoup de choses sur ce film, tant il semble aller de soi ; j'ai eu l'impression de regarder l'archétype du film noir, la quintessence de la chose, le classique des classiques, point barre. Et Barbara Stanwyck, of course. (vu en 2017-2018)

assurance sur la mort

27 février 2020

Réincarnations (Dead and burried) 1981 Gary Sherman

Quelques moments sympatoches, comme l’infirmière (Lisa Blount) qui te fait une piqure dans l’oeil (les infirmières...), ou quand on projette au shérif et à sa femme le film de sa propre mort, assassiné par elle justement, au lit, alors qu’elle était déjà un zombie, tout deux ignorants de la chose (tu suis ?). Jolie trouble. À part ça, j’ai trouvé le film longuet, sans rythme, Gary Sherman n’arrive pas à faire quelque-chose de sa petite ville balnéaire (j’évite de dire « donner vie »...), James Farentino est bôf, et on attend souvent que ça s’passe.  (vu en 2017-2018)

réincarnations

24 février 2020

A Dark song 2016 Liam Gavin

Ce film, sans doute pas sans défauts, qui nous amène doucement, lentement, vers un territoire aussi merveilleux qu'épouvantable, arrive a être assez flippant avec trois fois rien : un oiseau qui s'écrase sur une vitre, du sel que l'on répand sur le sol, un bruit à l'étage, ou une pluie de paillettes dans un salon, parce que tous ces signes sont chargés d'un sens effrayant. Tout ça est fait à l'économie, deux acteurs, une maison, des bouts de ficelles, et ça fonctionne bien. Evidement, quand à la fin il s'agit de vraiment montrer les démons (quelque chose du genre en tout cas), c'est un peu plus discutable, mais le film, indépendant jusqu'au bout, conserve sa manière bien à lui. (vu en 2017-2018)

dark song

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23 février 2020

Dagon 2001 Stuart Gordon

Comme Castle freak, la mise en scène de Stuart Gordon est assez indigente, il se contente de filmer son scénario sans trop d'idées. Ce qui pose un problème quand le budget effets spéciaux est plus serré celui de mes vacances. Non franchement, quand on veut montrer plutôt que suggérer, faut avoir les moyens, et pour le coup c'est vraiment trop cheap par moment, surtout ces fx numériques préhistoriques très moches et très mal intégrés. Pauvre Lovecraft. Je me souviens également du rôle principale, pô terrible le p'tit gars. Et d'une manière générale, aucun rôle n'est développé là-dedans, ce qui fait qu'on se fout un peu de ce qui leur arrive. Bref, que de problèmes... Et c'est bien dommage car il y avait moyen de faire un sacré film avec cette histoire vraiment flippante, par moment totalement barrée. Je retiens le personage d'Uxia Cambarro (joué par Macarena Gomez (!)), envoutante, cette lueur de folie dans ses yeux, et cette chouette fin quand elle entraine le p'tit gars dans les profondeurs, seul moment d'émotion de la chose. Allez, je veux bien le revoir juste pour elle. Ah marrant, il y a même Francisco Rabal dans le rôle d'un vieux survivant, méconnaissable. (vu en 2017-2018)

dagon

22 février 2020

Cure for life (A Cure for wellness) 2016 Gore Verbinski

cure for life

Y’a des jolies choses dans ce film de Gore Verbinski, comme dans ses autres films, mais c’est aussi un peu trop long, trop copieux, comme dans ses autres films. Comme un bon repas, avec un peu trop de plats. Malgré tout, ce conte macabre est très recommandable. (vu en 2017-2018)

22 février 2020

Comment je me suis disputé...(ma vie sexuelle) 1996 Arnaud Despleshin

Pas grand chose à dire sur ce film, sinon que je me suis senti très, très loin des petits problèmes de ces intellos parisiens. Voilà. (vu en 2017-2018)

comment je me suis disputé

20 février 2020

Colossal 2016 Nacho Vigalondo

Voilà un film improbable qui mêle une histoire de coeur quelque part aux États Unis, sans grand intérêt, à une autre histoire de robots/monstres géants qui piétinent Seoul, sans grand intérêt non plus, faut le dire. Sauf que les deux se répondent, mêlent l’intime au gigantesque, et que, pour improbable et inattendu que ce soit, ce drame sentimental matiné de'hommage au kaiju eiga fonctionne à fond, chaque partie enrichissant l’autre. Une des bonnes surprises vues cette année. (vu en 2017-2018)

colossal

17 février 2020

Castle Freak 1985 Stuart Gordon

Les plus d’abord : voilà un petit film d’horreur brut et sans ironie, sans maniérisme, ce qui n’est pas si courant. Et Barbara Crampton et Jessica Dollarhide sont vraiment bien. Après, Jeffrey Combs, marrant dans Re-Animator, montre ici ses limites, alors qu’il ne peut plus faire le guignol, et Stuart Gordon itou : sa mise en scène est assez terre à terre, genre telefilm de base, et échoue à nous impliquer. Le film manque d'ambiance, ne crée pas son univers, on sent qu'ils ont juste trouvé un vieux chateau en Italie, et basta. Et faut dire que, si le drame familial marche assez bien , l'histoire est finalement assez banale. Typiquement le film sincère qu’on aurait souhaité aimer, car l'horreur est bien là, mais qu’on va pas forcément regarder de nouveau, tant c’est juste moyen. (vu en 2017-2018)

castle freak

14 février 2020

The Big Lebowski 1998 Joel Cohen

Je suis sûr que je n'ai jamais vu aucun film autant que celui-là. Passons sur les évidences : c'est une des comédies les plus drôles que je connaisse (même après 84 visions), chaque ligne de dialogue peut faire citation (j'ai l'audio du film dans mon téléphone), chaque scène est mémorable, même la caissière que l'on voit deux secondes est inoubliable. Le culte que ce film à nul autre pareil a engendré est ... à nulle autre pareil. Mais attention, c'est une comédie alors il est facile de ne le considérer QUE comme une comédie. Mettons les choses au point : c'est mis en scène aux petits oignons, avec quelques très belles idées plutôt inattendues, et c'est super bien joué, of course. Mais encore, le film met en scène des gens tout à fait ordinaires, sans drames, qui veulent juste qu'on leur foute la paix (comme toi et moi quoi), confrontés à quelques méchants très ordinaires également, des gens normaux donc, bras cassés, fénéants, un peu con, croqués avec un fabuleux sens de l'observation, humilité et tendresse, sans ironie, c'est pour ça aussi qu'au delà de la comédie le film est si grand, dans son absence de prétention, de grand sujet, de sérieux. On est tous d'accord pour dire que Fargo est un grand film, moi le premier, mais rien ne permet de prétendre que The Big Lebowski ne l'est pas moins (peut-être plus ?), en tout cas je le termine à chaque fois le sourire aux lèvres et, oui, la larme à l'oeil, parce que les deux frangins ont touché juste. On le sait, c'est plus facile de réussir une comédie qu'un drame, et c'est pour ça que c'est un petit miracle, bien plus que la somme de ses parties. Alors, sincèrement et non sans provocation, je le met dans mon top dix, ce qui en fait un des meilleur film de tout les temps. (revu en 2020)

big lebowski

5 février 2020

Berberian Sound Studio 2012 Peter Strickland

Pas si évident les films de Strickland, tant celui-ci semble prendre plaisir à raconter des bribes d'histoires, à nous laisser perdus, frustrés. Celui-là passe plutôt bien, vu que Gilderoy est lui-même perdus, dans ce pays, cette culture, ce studio, ce genre, qui ne sont pas les siens. Il y a une dimension érotique dans ces belles femmes doublant des sorcières supliciées, parmis ces fruits mûrs qu'on tranche ou qu'on écrase d'un coup sec pour en extraire un son organique. C'est très beau, très soigné, parfois assez marrant, on est incontestablement dans un film hommage, nostalgique d'un cinéma qui ne se fait plus, qui refuse notre époque. On pense évidement à Amer, en moins évident, moins fulgurant. C'est une boite à demi entrouverte sur des secrets qu'il ne faudrait pas trop exhiber, faute de quoi ils perdraient de leur beauté. Dans ce studio, on peut hurler, mais dehors personne ne soupçonne rien. La BO est assez extraordinaire, au moins aussi bien que le film, peut-être mieux, tout y est, débarrassé de l'obligation de raconter. (vu en 2017-2018)

berberian

4 février 2020

Avatar 2009 James Cameroun

Je n'ai jamais vraiment aimé Avatar, et je me fous de tout ce qu'on en dit. Je sais bien que JC n'est pas tombé de la dernière pluie, qu'il a du métier et tout ce que tu veux, mais je m'en tape. Je n'aime pas Jake Sully (qu'est-ce que tu lui trouves ?), je n'aime pas Pandora et son look de jeux vidéo, je n'aime pas ces GI bodybuildés ridicules, je n'aime pas cette histoire où des méchants militaires surarmés surbelliqueux s'en prennent à des gentils schtroumpf sauvages tout plein de sagesse (même les ewoks trouvent plus grâce à mes yeux, au moins il ont un certain sens de l'humour, enfin il me semble), ça m'énerve que ce film de 2453476 millions de dollars raconte cette fable écolo niaise, vue et rabachée 1000 fois, avec sa morale trop facile . Je me fous de la prouesse technique, qui ne m'impressione pas du tout. C'est juste con, et plutôt moche. Un peu comme les Marvel. C'est mieux que les Marvel tu dis ? Peut-être, qu'est-ce que j'en sais. (vu en 2017-2018)

avatar

3 février 2020

The Jane Doe identity (The Autopsy of Jane Doe) 2016 André Øvredal

D'abord mystérieux et intriguant, tout dans l'inquiétude, la suggestion. Puis le film rend visible ce qui était seulement suggéré, lâche ses effets et rejoint le tout venant du film d'horreur d'aujourd'hui. Dommage qu'il rentre dans le moule ainsi, un film d'horreur ne se doit-il pas d'en rester à l'écart ? Forcément décevant. (vu en 2017-2018)

jane doe

30 janvier 2020

Apprenti gigolo (Fading gigolo) 2013 John Turturro

On aime bien John Turturro l'acteur (Jesus !) c'est d'autant plus consternant de découvrir ce film qu'il a réalisé et interprété. Alors, c'est un type super sympa (Turturro himself), il est gigolo mais il est super sympa, super sensible (ça empêche pas, d'accord), et il sait cuisiner en plus. Son mac c'est Woody Allen, qui n'arrive pas à être drôle, même s'il joue comme dans ses autres films, comme quoi. Vanessa Paradis joue, mal, une veuve juive (!) inconsolable, qui se fait consoler quand même (et masser, aussi) par le gigolo super sympa, du coup elle reprend goût à la vie la pauvre (en plus il lui fait la cuisine). Bref, c'est jamais drôle, ça nous dit que la tolérance y'a que ça de vrai, et que NY est sa capitale. On a vite envie de distribuer des claques à tout le monde. (vu en 2017-2018)

apprenti gigolo

30 janvier 2020

Amer 2009 Hélène Cattet & Bruno Forzani

Pas vraiment de récit ici, mais trois moments dans la vie d’une femme, de son rapport à la sexualité et à la mort. Quasiment pas de dialogues, tout est dans l’image, le son et le montage. Tous les plans sont très conscient d’eux-mêmes, doivent être beau et référentiels, et ont une dimension fétichiste. Le tout est bien sûr un festival pour les aficionados d’un certain cinéma italien (l'affiche, tout un programme), mais plus loin on peut le voir comme un hommage à un cinéma primitif et innocent. (vu en 2017-2018)

amer

30 janvier 2020

Sexe, mensonges et vidéo (Sex, lies, and videotapes) 1989 Steven Soderbergh

Marivaudage à l’aire des camescopes (ça semble déjà loin). Entre le film d’auteur; des femmes sont filmées en train de parler de la chose, qui est donc dite mais jamais montrée, et le film grand public avec de jolies femmes donc, le salaud de mari, l’ami trop mignon, et une morale qui est sauve. Le film est sexy, la forme est belle. (vu en 2019)

SexLiesVideotapes

30 janvier 2020

Burning (Beoning) 2018 Lee Chang-dong

“Ne fais pas comme si la mandarine existait, oublie qu’elle n’existe pas” dit la petite Hae-mi à Jong-su (de tête), et c’est sans doute la clef du film, qui parle de cinéma et de fiction (je crois). On est amené à douter de tout ce que l’on voit : le chat existe-t-il ? le chat est-t-il Hae-mi ? Ben est-il un tueur ? Jong-su le tue-t-il ? Y-a-t-il vraiment un mystère, tout ne se passe-t-il pas dans l’imagination de Jong-su ou dans le livre qu’il veut écrire ? Est-ce-que j’ai fermé ma voiture à clef ? Tout ceci n’est jamais explicite, tout semble arriver, mais après coup on peut douter de tout ce que l’on a vu, et ce doute est amené avec une grande subtilité. On note aussi quelques commentaires sur la Corée d’aujourd’hui, le fossé entre riches et pauvres, nord et sud, ville et campagne… Et oui, la scène de danse d’Hae-mi sur la trompette de Miles Davis ne s'oublie pas. On est invité à se perdre, sans résistance. Haunting. (vu en 2019)

burning

28 janvier 2020

Conan le barbare (Conan the barbarian) 1982 John Milius

On sent l’effort sur la direction artistique, comme on dit, bref je mettrais bien ce vieux trône dans mon salon, et on note la mise en scène, pas transcendante, mais qui essaie de faire passer un max de l’histoire par l’image. Ceci dit, ben ça ressemble pas au Conan que je connais (je suis très Frazetta), pas assez sombre, sauvage (Arnold a la carrosserie, mais pas le spirit). L'histoire en vaut une autre, et c’est peut-être ça le problème, passé l'exposition, on s'en fout un peut. La musique, pas mal, est gavante à la longue. Bref, j’ai regardé l’heure plus d’une fois… C'est sûr, c'était mieux quand j'avais 14 ans. (vu en 2019)

 

Conan

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