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28 avril 2020

Soupçons (Suspicion) 1941 Alfred Hitchcock

Quand même, quel dommage que la fin ne soit pas à la hauteur (on sait que ce n'est pas celle qu'il souhaitait), on a sinon que des raisons d'aimer ce film. La scène du verre de lait of course, Cary Grant (me plait bien décidemment) est génial, les ombres qui emprisonnent la frêle Joan Fontaine dans la toile du doute. On y voit aussi une auteur de roman policier dont les idées de meurtres semblent inspirer Cary Grant, c'est délicieux. Note qu'on ne croit pas une seconde à sa sincérité, à celui-là. Ah, Heather Angel est craquante en soubrette, je dis ça comme ça (elle est aussi dans Lifeboat). (vu en 2020)

soupçons2

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28 avril 2020

M. et Mme Smith (Mr. et Mrs. Smith) 1941 Alfred Hitchcock

Hitch s'essaie à la pure comédie, alors qu'il a plutôt l'habitude d'en saupoudrer ses drames. Pas désagréable, même charmant par moment, grâce à Carole Lombard. Quand même, on sent qu'il n'a pas trouvé là-dedans quelque chose qui l'intéresse, et du coup ce n'est pas un Hitch movie. On peut noter ce commentaire du couple, dont il est coutumier. (vu en 2020)

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28 avril 2020

Joe Kidd 1972 John Sturges

On reconnait dans Joe Kidd une production Malpaso qui à foiré. Belle photo de Bruce Surtees qui compose de beaux plans de paysages lors de la montée de la vallée, et une jolie scène où Clint élimine un sniper, qui joue avec le bruit des détonations et le moment de l'impact pour signifier la distance qui les sépare. Mais, d'une part, John Sturges loupe ses scènes d'action (les fusillades du début et de la fin, le train qui défonce la baraque, qui ne donnent rien), d'autre part il y a de sérieux problèmes scénaristiques ; la copine de Duvall qui ne sert à rien, le retournement de Clint qui va aider Duvall, injustifié, pourquoi Duvall lui fais confiance puis cesse soudainement, la façon dont Clint se débarrasse des bad guys dans le village, trop facile, le gamin qu'on envoie prévenir Chama, le statut de Clint (c'est qui au juste ?), etc. Bref ça fait pas mal et ça donne un film pas térroche. C'est dommage, car on sent que mieux écrit, et réalisé par le maître, ça aurait pu être un très bon western Eastwoodien. (vu en 2020)

joe kidd

28 avril 2020

M. Butterfly 1993 David Cronenberg

Ce film est plutôt réussi, dans sa tentative de montrer un homme complètement aveuglé par son idéal amoureux, dans un renversement (j'aime bien les renversements) de Madame Butterfly, où la femme/l'asie se venge et ridiculise l'homme blanc/l'occident (d'où le M. du titre). Beaucoup aimé l'utilisation des décors, qui n'essaient pas de se faire passer pour the real thing, mais sont là en tant que tels, d'où cette impression d'être dans l'imaginaire de Gallimard. De même , les artifices sont toujours visibles : Butterfly (on voit bien que c'est un homme) apprenant même à Gallimard que dans l'opéra chinois, les rôles de femmes sont tenu par des hommes. L'artifice devient ainsi le coeur du film. Cronenberg dégraisse son récit comme il sait le faire, entremélant habilement cette atmosphère irréelle avec l'Histoire Gallimard choisit l'imaginaire et le travestissement plutôt que la réalité, devient acteur de cette supercherie, puis choisit de le rester une fois celle-ci dévoilée, plutôt que d'être le spectateur de sa propre tragédie ridicule. (vu en 2020)

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28 avril 2020

Vivre dans la peur (Ikimono no kiroku) 1955 Akira Kurosawa

Peur du nucléaire, gueguerre de famille (on se dispute pour le fric), on sait que AK ne fait pas dans la comédie, mais là c'est particulièrement sinistre. Ça doit être le visage de Toshiro Mifune, crispé par l'angoisse, méconnaissable. Il en fait un peu beaucoup mais est toujours d'une présence impressionnante, c'est sûr. AK questionne la norme et la folie (par l'entremise de Takeshi Shimura, qui ne semble être là que pour ça), ne sommes nous pas fous de vivre inconsciemment alors que le danger nucléaire (ou la menace de ton choix...) plane au dessus de nos têtes ? Pas aussi fort ni plastiquement ni scénaristiquement que ses grands films, mais cohérent dans son oeuvre. (vu en 2020)

vivre dans la peur2

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26 avril 2020

L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) 1971 Don Siegel

Je me souviens de ma précédente vision, qui m'a laissé décontenancé, voir déçu, comme si je n'y trouvais pas assez de scènes cools comme l'attaque de la banque du début, pas assez de dirty Harry quoi. Cette fois, il m'a semblé voir un autre film, dur, froid, où Harry Callahan n'est pas l'attraction principale, mais subit plutôt la vision déséspérée de Don Siegel. Du coup sa mise en scène prend tout son sens, faisant fi du glamour, imposant une réalité renvoyant dos à dos un vieux système scérosé qui laissera bientôt place au politiquement correct, et la dégénérescence, le culte de la psersonalité de cette nouvelle époque. Dirty Harry n'y peut pas grand chose, n'y croit plus, et fini par jeter son insigne dans un lac des environs de la ville, sans personne pour le voir, pas par provocation mais par dépit. Ce sentiment déceptif, donc, pourrait bien être le véritable thème et se trouver à la base de son esthétique, et relègue notre flic aux répliques cools au rang d'un accessoire jetable. (vu en 2020)

inspecteur harry

26 avril 2020

Les Misérables 2019 Ladj Ly

Face à l'engouement général, la méfiance est de mise, évidemment. A juste titre ; je n'enlève pas à Ladj Ly un certain savoir faire, notamment celui de savoir conduire son récit sans temps mort, voir un goût pour la provocation, mais j'ai des réserves. Ce n'est bien sûr pas le premier à pointer le problème des banlieues, de l'intégration, et si une piqure de rappel ne fait pas de mal, il ne dit pas grand chose de nouveau. Ses personnages sont bien archétypaux, et ce qui doit arriver arrive... 25 ans après La Haine, y'a pas grand chose qui a changé. (vu en 2020)

misérables

26 avril 2020

Correspondant 17 (Foreign correspondent) 1940 Alfred Hitchcock

Encore un bon Hitch, j'aime bien la scène du moulin (les rouages du dit moulin comme rouages du suspens), le meurtre (maquillé) de Van Meer et le coup des parapluies, très élégant, mais aussi le gag de l'hôtel (hot europe, ah ah). Je suis un peu moins chaud à propos de Joel McCrea, et du coté propagande du bazar, par contre George Stevens est très bien, il donnerait envie de fumer à n'importe qui, et il fait regretter de ne pas avoir tourner plus avec Hitchcock tant il s'inserre bien dans son univers. (vu en 2020)

 

correspondant 17

26 avril 2020

Scandale (Bombshell) 2019 Jay Roach

Quelquefois, tu regardes un film et tu n'en pense pas grand chose, et tu passes à autre chose. C'est ce qui m'arrive ici, ou rien ne m'accroche vraiment, rien ne me déplait non plus. Zut, j'ai le droit. (vu en 2020)

Scandale

26 avril 2020

Les Proies (The Beguiled) 1971 Don Siegel

Clint se voit bousculé ici, en habile metteur en scène de sa propre image, chasseur et gibier, sujet et objet. Les films est très noir, tout le monde sera chasseur et chassé dans une redistribution des rôles entre mâle et femelles. Ce génycée n'est pas en reste en matière de pulsions en tout genre, même ce bout de chou d'à peine dix ans, qui mettra un terme à la vie de ce macho pris au piège de son propre jeu. Geraldine Page, fragile en apparence, furie au dedans, tient bien tête à notre Clint. Efficace, sulfureux, et très noir donc, puisque peuplé de personnages immoraux renvoyés dos à dos. (vu en 2020)

proies

26 avril 2020

Rebecca 1940 Alfred Hitchcock

Hitch a beau dire que ce n'est pas un Hitch movie, c'est juste grandiose. C'est un véritable film de fantôme, le passé se substituant au surnaturel, la défunte Rebecca hantant chaque recoin du manoir, chaque instant du film, alors qu'on ne la verra jamais, même en peinture. La nouvelle Madame de Winter (dont on ignore le nom, étant ainsi encore plus perméable à cette invasion) est totalement vampirisée par le souvenir de la morte. L'autre grand personnage de cette histoire étant bien sûr Madame Danvers (Judith Anderson), pas près d'oublier sa silouhette, sa façon d'être toujours là, immobile et omniprésente (brrr), consumée d'amour pour sa maîtresse défunte (pas trop de doute quant à leur relation). La mise en scène et au cordeau, la tension ne se relâche jamais, alors qu'en définitive il ne se passe pas grand chose avant la fin. Photo à tomber, musique toujours à propos, casting au poil, le film a quelque chose de luxueux, voir luxuriant. Un indispensable et un classique de l'épouvante ghotique. Et de jolies maquettes. (vu en 2020)

rebecca

25 avril 2020

Raining in the mountain (Kong shan ling yu) 1979 King Hu

Je suis très attaché à ce film. C'est un faux films de kung-fu, même si on a droit à quelques affrontements, ce n'est pas la technique ou l'impact qui compte, les combats s'apparentent plus à une danse. Ici, tout est mouvement, il faut bouger tout le temps, le film est fait d'incessants louvoiements dans l'enceinte d'un temple, il importe de toujours se mouvoir pour rester invisible, pour masquer ses intentions, pour voir sans être vu, pour arriver à ses fins. Il faut bouger pour être, (seul la voie du bouddha permet de transcender ce fait, de se tenir dans l'immobilité). Comme une comédie musicale, la caméra danse avec que les personnages, le film n'est que chorégraphie, que pure grâce cinétique débarassée du sens (je sens que je m'emballe). D'autre part, le propre du cinéma de King Hu, c'est cette alliance entre modernité cinématographique et cet ancrage dans les arts traditionels chinois. Et tout ça sans tomber dans l'esthétisme outrancié (Hero) ou l'art et essai pour festival qui légitimerait la chose aux yeux de ceux qui ne goûte guère le cinéma de genre : on est dans un vrai film de divertissement cent pour cent chinois, avec ses personnages typique et sa musique casse bonbon à la longue (j'avoue). Très content de revoir ce beau film avec la belle Hsu Feng. (vu en 2020)

raining in the mountain

25 avril 2020

La Taverne de la Jamaïque (Jamaica Inn) 1939 Alfred Hitchcock

Ouais, plus un film de Charles Laughton (impressionnant d'ailleurs) que d'Hitch. Pô grand chose d'intéressant, on retient une poignée de jolis plans sur Maureen O'Hara tentant d'allumer le... truc là, pour guider les bâteaux. Sinon bôf... (vu en 2020)

 

taverne de la jamaïque

25 avril 2020

Sierra torride (Two mules for Sister Sara) 1970 Don Siegel

Bien agéable western ma foi, dans le style dynamique de Don Siegel. On voit que Leone est passé par là. L'histoire n'appelle pas beaucoup de commentaires, ça fonctionne sur l'inusable duo mal assorti (Shirley McLaine en nonne portée sur la bouteille, Clint en... Clint). La musique de Morriconne est top. Les meilleurs moments sont ceux où ce drôle de couple se découvre, se jauge, s'apprivoise, au gré de multiples péripéties. La fussillade de la fin est règlementaire, c'est dur de faire une scène de fusillade intéressante, il faut que ce soit chorégraphié, que ce soit une danse (Peckinpah, Woo...), sinon bof quoi. On apprend à la fin que Shirley est une prostituée (on s'en doutait tout du long), eh ben elle est mieux en nonne. (vu en 2020)

sierra torride

 

25 avril 2020

Quand les aigles attaquent (Where eagles dare) 1968 Brian G. Hutton

Même recette que De l'Or pour les Braves, à savoir un petit film d'action étiré en grand spectacle, avec quelques stars et du décor naturel. Eastwood est discret, c'est Richard Burton la star, en vrai mec froid, viril, imperturbable, même sur le toit d'un téléphérique quand un mec veut lui planter un piolet dans l'oeil. C'est plaisant...par moment, mais c'est trop long et monocorde, sans moment de tension et de détente, sans évolution, sans grain de sable qui viendrait gripper la mécanique, sans éléments qui la relancerait. Du coup on commence à compter les nombreux faux raccord de la photo et on se félicite de tenir jusqu'au bout vaille que vaille. On y voit de bien jolies montagnes, Eastwood et Burton sont beaux comme des camions dans leur uniformes allemands, et on se dit que les mecs de l'état-major qui ont imaginé ce plan, ainsi que ceux qui y ont cru, lisent trop de romans, enfin on remarque que ce film a dû inspirer Tarantino pour son Inglorious Basterds. (vu en 2020)

quand les aigles attaquent

25 avril 2020

Une Femme disparait (The Lady vanishes) 1938 Alfred Hitchcock

Pendant la première demi-heure, on ne sait pas encore ce que l'on est en train de regarder, mais c'est délicieux. Puis on entre dans un autre film, le suspens apparait, la réalité se dérobe, il s'agit de trouver le "truc" qui permet de saisir ce qu'il s'est passé (je pense aux films de Dario Argento là). C'est la meilleur partie du film, parsemée d'indices qu'ilfaut trouver, et qui donne cette scène étonnante et révélatrice parmis les accessoires du prestidigitateur.La dernière partie est une histoire d'espion (c'était donc ça). A l'arrivée on a un film très riche : le beau couple Margaret Lockwood et Michael Redgrave, Basil Radford et Nauton Wayne pour la partie rigolade (l'autre couple du film...), une coquine scène de gambettes, un voyage en train magique, un commentaire sur le marriage, une fussillade en règle, bref, charme, comédie, mystère, suspens et action, une réussite. (vu en 2020)

 

femme disparait2

25 avril 2020

Jeune et innocent (Young and innocent) 1937 Alfred Hitchcock

Chouette film, on retiendra ce couple plein de charme, l'accident de voiture dans la mine, et bien sûr le magnifique travelling depuis le plafond de l'hôtel, balayant le lobby, puis le restaurant, terminant en gros plan sur le cligement d'oeil du tueur, et toujours cette touche mélant comédie, badinage, suspense et drame. (2020)

 

jeune et innocent

24 avril 2020

Boulevard de la mort (Death proof) 2007 Quentin Tarantino

Pas de big histoire ici, on peut résumer le film en dix secondes : des nanas dans des bars, des restos, des bagnoles, qui causent sans arrêt, un cascadeur serial killer, et deux scènes de bagnoles. C'est mince einh ? Oui mais c'est un délice de chaque instant. C'est filmé avec une attention maniaque, un plaisir communicatif. Manifestement le Quentin aime ces filles qui se balance des répliques de camioneurs. Il existe un mot pour parler de virilité féminine ? Boulevard... s'inscrit dans la descendance de ces films de strong women (Russ meyer, ceux avec Meiko Kaji...) et (j'ose) est un grand film sur le féminin vu par un homme. Il peut-être facile de le sous-estimer dans la filmographie du bonhomme, c'est à mon avis un de ses meilleurs ; disons que c'est un bon prétendant pour être numéro deux derrière Jackie Brown. (vu en 2020)

 

boulevard de la mort

21 avril 2020

Amadeus 1984 Milos Forman

Voilà le film à oscar typique. Franchement, si on enlève la musique qui, ma foi, emporte la scène avec elle, il ne reste pas grand chose. Milos Forman se contente d'illustrer son scénario, ça tire en longueur et c'est bien convenu (j'allais dire académique mais c'est bien trop gentil) pour un film qui, justement, prend le parti de s'éloigner de l'Histoire et fait de Mozart une rock star capricieuse (Tom Hulce gave vite avec ses rires et son jeu grimaçant). Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un malentendu avec ce film : ce serait l'histoire de Niccolò Paganini, tout le monde s'en foutrait, mais c'est Mozart, et tout le monde applaudi. Comme dit Brialy dans L'Effrontée, tout le monde veut voir la star, mais la musique, ils s'en foutent. Bref c'est un peu de l'escroquerie. (vu en 2020)

amadeus

19 avril 2020

En liberté ! 2018 Pierre Salvadori

La comédie de l'année, tu parles ! Il y a bien une poignée de gags bien envoyés, sinon j'ai l'impression que le film essaie (d'être drôle ? décalé ?) sans vraiment y arriver. J'aime bien Haenel moi, par contre j'ai trouvé les efforts de Pio Marmaï tout faux, sans parler d'Audrey Tautou... (vu en 2017-2018)

en liberté

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